Le Forum a réuni plus de 1800 participants, dont des ministres et des représentants de haut niveau des gouvernements de 54 États membres de la CEA, d’organismes intergouvernementaux, d’organes d’institutions spécialisées des Nations Unies, d’autres organisations internationales, de grands groupes et d’autres parties prenantes.
Le Forum s’est tenu dans le contexte de la pandémie de coronavirus (COVID-19), qui a entraîné la perte de millions de vies. À ce jour, les efforts de redressement ont été inégaux, inéquitables et insuffisamment orientés vers la
réalisation du développement durable. La COVID-19 menace toujours d’annuler
des décennies de progrès en matière de développement, retardant encore la
transition urgente vers des économies plus vertes et plus inclusives. Avant la
pandémie, la réalisation des objectifs de développement durable était déjà mal
engagée, même si quelques progrès avaient été enregistrés en matière de réduction
de la pauvreté, de santé maternelle et infantile, d’accès à l’électricité et d’égalité des sexes. La huitième session du Forum a donc offert l’occasion de mutualiser de bonnes pratiques et de concevoir des solutions pour accélérer et élargir la portée de la mis e en œuvre dans la fenêtre étroite de la Décennie d’action et de réalisations en faveur du développement durable.
La huitième session du Forum s’est tenue sur le thème : « Mieux construire l’avenir : une Afrique verte, inclusive et résiliente prête à réaliser le
Programme 2030 et l’Agenda 2063 ». Ce thème est étroitement aligné sur celui de la réunion du forum politique de haut niveau pour le développement durable de 2022, à savoir : « Mieux reconstruire après la maladie à coronavirus (COVID- 19) tout en faisant progresser la mise en œuvre intégrale du
Programme de développement durable à l’horizon 2030 ».
À l’issue du débat, les États membres ont été instamment invités à :
Collaborer avec d’autres pays de la région pour s’inspirer et apprendre des meilleures pratiques;
Mettre en place des mécanis mes pour atteindre les femmes, les jeunes et les organisations de la société civile afin de s’assurer que les examens sont fondés sur des expériences réelles;
Intégrer les retours d’information des parties prenantes et des communautés sur les précédents examens menés afin d’améliorer les examens ultérieurs;
Donner la priorité à l’établissement de rapports sur les objectifs de développement durable les plus pertinents pour les priorités nationales, et
utiliser les examens pour sensibiliser et susciter l’intérêt pour ces objectifs tout en reconnaissant que les autres objectifs ne peuvent être ignorés;
Intégrer la responsabilité des gouvernements envers les organisations de la société civile et
d’autres groupes dans le processus d’examen volontaire national;
Donner la priorité à l’éducation dans la mesure où elle concerne les enfants, les personnes vulnérables, l’inclusion sociale, le capital humain et d’autres domaines essentiels;
Aider en particulier certains groupes , comme les enfants, qui ont pris davantage de retard en raison de la pandémie de COVID-19 ;
S’attacher à renforcer les capacités de collecte de données précises et actualisées, et créer des tableaux de bord interactifs pour afficher ces
données ;
Faire fond sur les examens volontaires nationaux pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’un simple rapport ponctuel, mais du point de départ d’un processus continu ;
Intégrer d’autres questions importantes, telles que la gouvernance, dans le processus d’examen;
Utiliser les examens comme outil pour relier les activités du plan de développement national avec les programmes des Nations Unies et
d’autres partenaires dans le pays, afin
d’optimiser la prestation de services;
Utiliser le processus d’examen comme outil pour mobiliser l’appui des donateurs et les ressources budgétaires nationales en faveur de
secteurs et d’activités spécifiques.