UN-Water Conference#WaterAction
Une délégation de notre organisation conduite par le Coordonnateur Dabary Mahamat, du Conseiller Technique Mr Ismail Arim Ahmed et du représentant permanent de APDE auprès des Nations unies à New York Mr Abdelnassir Abdraman Hagir ont participé à la conférence des Nations Unies sur l’eau du 22 au 24 mars 2023.
En raison du caractère urgent de la situation les Nations Unies viennent de se réunir pour la première fois en 46 ans pour trouver des solutions durables par rapport à l’eau.
La Conférence de l’ONU sur l’eau s’engage à donner vie à un programme d’action pour l’eau au service de notre avenir commun.
Cette conférence a été saluée comme une occasion unique d’accélérer les progrès vers l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement d’ici 2030.
António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a déclaré que les engagements pris lors de cette conférence mettront l’humanité sur la voie d’un avenir où la sécurité hydrique sera assurée pour chacun et chacune d’entre nous. Cette conférence, a-t-il dit, a mis en lumière une vérité essentielle. « L’eau nous unit tous et toutes. » De plus, elle est au centre de nombreux défis mondiaux.
« Qui dit eau dit santé, assainissement, hygiène et prévention des maladies. Qui dit eau dit paix ; dit développement durable, lutte contre la pauvreté, soutien aux systèmes alimentaires et création d’emplois et prospérité. » L’eau est également une question de droits humains et d’égalité des genres, a fait valoir le Secrétaire général. C’est pourquoi elle doit être au centre de l’agenda politique mondial.
Le Secrétaire général a informé que d’autres mesures de suivi sont à l’étude, notamment la nomination d’un envoyé spécial pour l’eau afin de mettre en avant l’eau dans la perspective du Sommet sur les objectifs de développement durable, au mois de septembre, ainsi que du Sommet de l’avenir, qui se tiendra l’année prochaine. « Je me réjouis de faire le point sur nos progrès lors des réunions politiques de haut niveau de juillet. »
Saluant la société civile et le secteur privé qui sont ici à New York et au cœur de cette transformation, M. Kőrösi leur a dit qu’ils sont la clef du succès, c’est pourquoi ils doivent faire partie de partenariats et de solutions plus inclusifs. Aujourd’hui, nous détenons entre les mains les éléments d’un monde plus pacifique et plus sûr en matière d’eau.
Que faut-il faire pour réunir ce puzzle ? Tout simplement respecter les engagements pris dans le Programme d’action pour l’eau, a-t-il recommandé.
L’eau douce est une ressource limitée qui doit être considérée comme un outil du développement durable et nous permettre d’intensifier la résilience et l’atténuation aux changements climatiques. Nous devons pour ce faire renforcer nos capacités d’alerte rapide et révolutionner la manière dont les pays sont équipés pour faire face aux sécheresses et aux inondations, tout en tirant parti des partenariats. Pour assurer le suivi de la Conférence, le Président a dit compter sur le Sommet sur les objectifs de développement durable de 2023, le Sommet de l’avenir de 2024 et le Sommet social mondial de 2025. Les partenariats public-privé dans le domaine de l’eau permettront, à ses yeux, de déboucher sur des innovations sans reproduire les erreurs du passé, grâce à de meilleures données et au renforcement des capacités nationales. La Décennie d’action sur l’eau n’est que le début, a-t-il lancé, avant d’inviter les délégations à participer au Sommet sur les objectifs de développement durable de Douchanbé en 2024.